Village coquet de montagne, Munduk domine les rizieres. Les flancs de montagne sont recouverts de plantation de cafeiers, bananiers, cacaotiers et surtout de girofliers. Ce matin, notre hote m a explique comment s effectuait la recolte des clous de girofle sur ces hauts arbres. Un large bambou aussi long que le giroflier est appuye sur l arbre, un cueilleur y grimpe et recolte manuellement chaque fleur. Pas etonnant que le prix des clous de girofle soit eleve !

Beaucoup de francais ici, notre hotel Le Karangsari Homestay  en est rempli. Randonnee dans la montagne pour decouvrir de belles chutes d eau, des papillons incroyables, et des libellules de toutes les couleurs...

Demain, visite du jardin botanique de Bali, tout proche. Mais attention, a partir de 16 heures la pluie est au rendez-vous chaque jour, a cette altitude.

Demain nous repartons sur Bali : 1H30 sur un bateau traditionnel a double balancier. A l arrivee au port de Sanur, Ketut le chauffeur avec qui nous avons noue une relation sympathique nous conduira a Munduk, village de montagnes, traditionnel et rural, entoure par les plus anciennes rizieres de l ile. Nous devrions retrouver des temperatures plus fraiches la nuit : 12 degres C.

Lembongan nous aura permis de faire de jolies rencontres francaises, belges et australiennes.

A 1H de navigation sur un bateau traditionnel de Bali, notre nouvelle etape nous amene a Nusa Lembongan, une ile protegee par un recif corallien, aux eaux turquoises. Logement face au recif chez Linda Bungalows avec vue sur le volcan de Bali et sur les cultures d algues pour la cosmetologie.

Nos journees se resument en quelques mots ; surf, farniente, baignades, lectures et promenades. Il y a nombre de touristes, dont australiens et francais sont majoritaires. L endroit est tres agreable, et malgre quelques fortes pluies le soleil et la chaleur sont presents. Nous decidons de prolonger ce sejour de quelques jours avant de retourner sur Bali, peut-etre en fin de semaine.

Le voyage se poursuit dans les terres, nous avons traverse de belles rizieres pour arriver dans une ville empreinte de douceur, plus calme que dans la premiere partie du voyage. Ubud seduit les touristes francais car ils peuvent assister  a de nombreux spectacles, visiter des musees d art, de magnifiques temples. Nous logeons pour 3 nuits en plein centre ville, pres du Palais Royal. C est un ensemble de bungalows elegants, caches dans un jardin luxuriant, le Puri Sarawasti Bungalows.

A midi, nous avons goute la specialite locale, le cochon de lait cuit a la rotissoire.

Apres demain, nous embarquerons pour la petite ile de Lembogan afin de passer quelques jours a surfer, a bronzer, se baigner et plonger dans une eau limpide et turquoise.

Dernier jour à Kerobokan avant le départ pour Ubud, ville culturelle de Bali, au centre de l'île. Nous quittons le bord de mer, après avoir passé du temps sur les plages mythiques de l'île (Uluwatu, Bingin, Dreamland, Padang_Padang, Blue Point) pour nous enfoncer dans la jungle au centre de l'île.

Dès la descente de l'avion, nous plongeons dans un air chaud et très humide. Quelle foule ! Un chauffeur Ketut (le 4ème enfant de la famille) nous attendait : destination Kerobokan, à 25 mn de l'aéroport international, dans la maison d'hôtes de Pascal et Laurent.

Très chaleureusement accueillis par nos hôtes, nous avons prolongé notre séjour jusqu'à jeudi matin. Pascal et Laurent nous ont immédiatement mis à l'aise, nous ont judicieusement conseillé dans la découverte de l'île et je reconnais que grâce à eux, l'arrivée dans l'île est sereine.

Départ de Bordeaux à 16H50 aujourd'hui.

Après une courte escale de 2H25 à Amsterdam, nous décollons pour Bali. 20H25 de vol à bord d'un boeing 777-300 de la compagnie aérienne KLM. Et enfin l'arrivée à l'aéroport Denpasar Bali le 4/5 à 19h15.

Le mois de mai à Bali correspond à la saison sèche, la température est en moyenne de 28°. Alors que les habitants des îles indonésiennes sont majoritairement de religion musulmane, les Balinais sont bouddhistes. Le Bouddhisme est une philosophie qui encourage le détachement des désirs personnels, source de souffrances intérieures, pour ouvrir son coeur aux autres.

Nous serons attendus à l'aéroport par un chauffeur, Madé, qui nous conduira dans la maison de nos hôtes Pascal et Laurent ( la maison P&L )

Bye bye mon océan atlantique, l'océan indien m'appelle !

Quelques images du jardin ce 1er mai.

Je vous présente les 2 ancolies inconnues qui sont les parents des nombreuses ancolies qui poussent dans le jardin. J'ai hâte de découvrir leur progéniture. Les fleurs s'hybrident-elles entre elles ? Aurai-je la surprise de voir de nouveaux coloris, comme c'est le cas pour les lupins ? 

Quand les fleurs des coeurs de Marie se cachent dans le feuillage pourpre de l'érable japonais, c'est du bonheur !

Je tente l'expérience d'une potée en cascade car je commence à être envahie par les poteries et je ne sais plus où les poser. Des verveines de différentes couleurs cacheront la rectitude du rosier-tige et de son tuteur.

Du vert tendre, celui des jeunes pousses d'hosta panachées de blanc, des nouvelles feuilles de la sauge panaché et du feuillage de la clématite qui grimpe dans l'arche potagère. Du bleu, celui profond de la poterie, celui layette des myosotis, les violacés du géranium ' Rozanne ' et de la lavande-papillon. L'introduction d'un peu de blanc serait la bienvenue l'an prochain.

La joliesse des violettes sauvages d'un blanc à peine teinté d'un bleu glacier (violettes lactées- viola lactea), celle des fraisiers ' viva rosa ' qui portent si bien leur nom, la beauté du coeur des pivoines en arbre ( Paeonia suffruticosa ) ravissent l'oeil de la jardinière en promenade dans son petit jardin.

Heureux hasard que celui des semis spontanés des jacinthes d'Espagne mauve pastel ou des petites pensées (viola cornuta) dont les coloris sont toujours une bonne surprise. 

Le jeune feuillage de l'érable japonais ' Osakazuki ' d'un jaune doux bordé d'un soupçon de rouge se détache de celui si lumineux et rouge du cotinus coggygria ' Royal purple '. Au fond du jardin, la floraison de l'oranger du Mexique ( Choisya ternata ) embaume le miel.

Quelques touffes de véroniques bleues, éparpillées ici et là, se mélangent aux pieds d'euphorbes des bois  ( Euphorbia amygdaloides ) dont le vert chartreuse de la floraison illumine la partie sous-bois du jardin. Leurs semis respectifs, mêlés à ceux des vrais géraniums, constitueront à terme un tapis dense et coloré.

Dans la partie sous-bois, sous les chênes et le châtaigner (les pins maritimes ont été sacrifiés cet automne ) les fleurs des azalées se sont ouvertes. Les rhododendrons, à l'exception de ' Docteur Schweitzer ' aux énormes fleurs rose doux, ont un temps de retard.

Voici donc le dernier repas autour de la table de l'amitié en ce 1er mai. 24 ans d'amitié sincère font que chaque année à l'occasion d'un pont de mai, l'une ou l'autre des familles traverse le sud de la France pour ce délicieux rendez-vous.

Cette année, je joue à domicile : 3 couples d'amis de longue date dont les femmes pleurent en se séparant,et les enfants  qui nous interrogent étonnés par ces larmes d'au revoir : " ce sont des vraies ? Vous êtes vraiment bizarres... "  Eh oui, les petits chéris, nous sommes bizarres mais vous comprendrez plus tard que plus les années passent, en voyant disparaître les premiers amis, nous mesurons combien notre amitié est précieuse.

Merci à vous, mes amis, pour ces jours de tendresse et de douceur de vivre.