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Les premiers hivers, je rentrais les potées de succulentes dans la maison, mais cela ne leur réussissait pas. Trop de chaleur, pas assez de lumière.
Jusqu'au jour où, lasse de cet échec, je décidais de les laisser sous la terrasse. Eh bien, quelle bonne décision ! Les plantes sont protégées de l'humidité, du vent glacé.
Un petit coup de frais, et les feuilles de la crassula ovata rougissent.
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J'avais décidé d'attendre ce week-end pour photographier la beauté automnale des arbustes de la sente aux roses. Mais patratas ! Une forte pluie a fait chuter les feuilles colorées avant que je passe à l'action.
Le rouge flamboyant du cornus florida florida, le rouge cuivré du cotinus 'Grace', le rouille du viburnum plicatum 'Mariesii', le jaune lumineux du lagerstromia indica et le rouge foncé du physocarpus 'Lady in red' étaient au summum de leur beauté, il y a deux jours. J'ai pris en toute hâte quelques photos, me promettant d'être une photographe plus consciencieuse sous peu. Eh bien, la proscrination me prive de souvenirs imagés de ces arbustes merveilleux en automne.
Le Lespedeza de Thunberg ou Desmodium penduliflorum dispense de l'azote aux racines du magnolia 'Heaven Scent'. Ce dernier se développe généreusement malgré sa plantation dans le sable.
Bientôt il ne restera plus que les arbustes persistants pour structurer la sente aux roses. Les arbousiers, dont je n'avais conservé que le tronc principal à l'été 2015, ont densifié leur feuillage et offrent une belle floraison.
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Impossible de laisser moins de 3 mètres de distance entre le mur nord de la maison et la route, le règlement du lotissement ne l'autorise pas. Et pourtant à la construction, j'aurais bien construit un mur nord aveugle et mitoyen avec la route, afin de gagner 3 mètres supplémentaires de jardin au sud.
Lorsque le trottoir fut terminé, il restait une longue bande de terre de 1,80 mètres de profondeur à planter. Rappel un an en arrière ici
Sur les 4 petits fruitiers plantés l'an passé, seul le poirier a péri.
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A la place du rosier anglais "William Shakespeare" de David Austin, Jacques Briand a livré le rosier "Rouge à lèvres", un rouge velouté. J'ai reçu en dédommagement un bon d'achat du montant du rosier que je désirais planter dans le massif "intimité". Finalement, j'ai laissé mon intrus en place. Ce rouge ne dépareille pas pour l'instant.
Une forte averse ont fait ployer les grosses roses rouges. Quant au cercis canadiensis "Ruby falls", ses feuilles en forme de coeur ne se colorent toujours pas de rouge car les températures restent douces.
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Je poursuis ma simplification du jardin, en corrigeant quelques plantations dans les bordures potagères. Après avoir observé le potager tel qu'il se présentait en début de ce mois, j'ai décidé de planter davantage de persistants pour briser le vent d'ouest, mais attention ! Je dois veiller à ce que les hauteurs des arbustes restent en deçà des 3 mètres de haut. Eh oui, le potager doit conserver son ensoleillement.
Grrrr, ça ne va pas ! Je vais faire en sorte de faire disparaître derrière un michelia et un magnolia la maison de mes voisins. Les potagers sont souvent abrités derrière des murs, le mien est trop ouvert.
Psathyrella multipedata est un champignon non comestible qui pousse en bouquet. C'est graphique, mais je dois les contourner pour pénétrer dans le potager.
Entre le loropetalum chinensis 'Fire Dance' et le lagerstromia indica (Lilas des Indes), j'ai replanté le michelia 'Fairy Blush'. Il est anormal qu'il jaunisse, car c'est un persistant bien vert. Seulement sa transplantation l'a affecté, mais cela ne saurait durer car il se plaît dans ce sol sableux.
Le magnolia 'Little gem' a quitté son grand pot pour rejoindre le lagerstromia indica. Magnolia et Michelia mesureront 2,50 mètres de haut à maturité, comme le loropetalum chinensis 'Fire Dance' qui a déjà atteint cette taille.
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Les arbustes caduques, qui nous préservent en été de la promiscuité d'avec le voisinage, prennent en ce moment leurs couleurs d'automne. Cela justifie de ne pas seulement planter des persistants dans la haie. Certes ils nous cacheraient aussi en hiver, mais empêcheraient le soleil rasant de baigner de lumière les rhizomes d'iris. De toute manière en hiver, les promenades dans le jardin sont écourtées et c'est derrière les vitrages de la maison que je préfère observer le jardin.
Le feuillage noir, persistant, est celui du loropetalum chinensis "Fire Dance". Un autre persistant mais argenté, est judicieusement planté dans l'axe de la baie vitrée des voisins. C'est le pittosporum tenuifolium "Saundersii" qui rosit légèrement avec le froid mordant.
Taillé en boule basse, l'abélia nain "Confetti" perd de sa superbe avec le froid car c'est un semi-persistant.
Ce jaune lumineux est celui des platycodons (campanules ballons) et des larges feuilles de blétillas striatas (orchidées terrestres).
Quand tous les caduques auront perdu leurs feuilles, il restera le vert du feuillage de la viorne-tin "Gwenllian"et surtout ses fleurs hivernales.
Aucune rose le long de la sente aux roses mais des cynorrhodons en nombre et de beaux feuillages colorés.
Des champignons oranges poussent en bouquets sur la souche d'un pin maritime. Ce sont des pholiotes remarquables (pholiota spectabilis) impropres à la consommation.
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En tout juste une année, la plate-bande de l'entrée de service a déjà fière allure. Les arbustes plantés en bordure de route sont encore trop jeunes pour ménager un peu d'intimité.
Le skimmia 'Finchy' devrait former une boule de feuillage persistant, mais il redoute le soleil qui brûle ses feuilles en été. S'il n'est pas protégé à l'avenir par les arbustes caduques voisins, il devra regagner la partie sous-bois du jardin ( comme cela s'est passé avec le gardénia rustique 'Crown Jewel').
Les cyclamens 'Silver Me' blancs et roses se sont bien étendus entre les vivaces et j'ai racheté des violas blanches, même si je découvre de nombreux semis des violas de l'an passé.
Que des rosiers roses doux dans cette plate-bande : 'Leonard de Vinci', 'Rose de Molinard', ''The Fairy' et ' Larissa'.
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Un retour de longues vacances belles mais fatiguantes, une sécheresse estivale qui a duré quelques mois, m'ont fait envisager un jardinage différent, qui libérera mon temps et m'épargnera d'interminables arrosages. La zone la plus simple à réorganiser est celle située en sous-bois.
Dans un premier temps, les arbustes souffreteux ont été arrachés. La diversité des vivaces est restreinte, afin de constituer de plus grands groupes de feuillages identiques. Bye bye les heuchères et les bruyères multicolores plantées de-ci, de-là comme bouche-trous.
Certaines de mes azalées persistantes sont attaquées par le champignon Exobasidium, qui fait cloquer les feuilles et dépérir l'arbuste. Ma solution : arrachage et non remplacement des sujets. Les plantes voisines gagnent ainsi de l'espace.
Pas d'autre choix que de privilégier les feuillages aux floraisons, car les chênes de plus en plus imposants ombrent le jardin. L'avenir de certains rosiers est incertain.
Finie la culture des chrysanthèmes, oui aux asters !
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