Les muscaris se multiplient à grande vitesse dans le sable. Mais cette couverture bleue est triste si elle n'est pas tachée de jaune ou de blanc. Donc pour éviter le tapis uniforme de muscaris, j'y ai intégré cet automne des crocus jaunes. Mais cette année, l'effet est râté car les crocus ont été plus précoces que les muscaris. Mon espoir repose désormais sur des narcisses et des giroflées ravenelle.

Le camélia x williamsii ' Blood of China ' et le camélia japonica ' Albear ' préparent une floraison somptueuse, respectivement rouge pour le premier et blanche pour le second. En revanche, je ne vois aucun bouton floral sur le camélia japonica ' Margaret Davis '. Après 2 ans dans le sol sableux, il poursuit son sevrage aux engrais en sacrifiant les fleurs, mais en préservant pour l'instant toutes ses branches.

 Heureusement que les arbustes persistants animent le jardin hivernal par leur feuillage ! Cette année, ils sont secondés par des graminées vivaces, qui s'avèrent indispensables pour colorer le jardin.

 Le rhododendron pontique au lumineux feuillage panaché a conservé ses boutons floraux intacts, alors qu'ils sont brûlés par le gel chaque année. Pourrais-je enfin admirer sa floraison mauve ?

Mes nouvelles alliées : les graminées persistantes ! la fétuque bleue , l'acore Ogon, le carex oshimensis Evergold, le carex testacea bronze et la stipa tenuifolia.

Anémone blanda, céanothe arbustif A T Johnson, crocus blancs ' Jeanne d'Arc ', finement rayés ' Roi des striés ', violets ' Flower record ', et botaniques tommasinianus ' Barr's Purple '.

Pour pouvoir admirer la délicatesse d'une fleur de crocus, il est nécessaire d'attendre que le soleil la baigne de lumière.

Le crocus que je préfère est ' Blue Pearl '. Chaque année j'en rajoute dans les massifs. 

Finalement les petits crocus botaniques, bien que discrets, me semblent plus élégants que les crocus de grande taille.

Les butineurs sont de retour, la bruyère a du succès ! Les ailes du papillon Le Vulcain, qui sort de son hivernation, sont abîmées. Celui-ci aura le temps de se reproduire, afin que les générations suivantes assurent la migration vers le nord de l'Europe.

Le feuillage des agapanthes bleues est préservé en hiver par le tapis de bruyère qui l'entoure.

Le pavage de la future chambre de verdure progresse. Le feuillage hivernal du bambou sacré ( nandina domestica ) est indemne cette année.

Dans le potager, le tapis de mâche est fidèle chaque hiver depuis 4 ans, date du premier semis. Depuis les semis sont spontanés. 

Toujours dans le potager, je me suis laissée débordée par les cerinthes ( cerinthe purpurescens major ), que j'arracherai cette fois-ci avant la formation des graines.

Sur la terrasse, le gardénia résiste : il forme même des boutons de fleurs !

Les journées ensoleillées se font rares et les abondantes pluies ont noyé plus d'une fois le jardin. A l'occasion d'une courte éclaircie, je me hâte de planter des lys et des vivaces. Sur les points hauts du jardin, l'eau est à 20 cm. Le trou se remplit d'eau aussitôt, comme lorsque l'on creuse dans le sable en bord de mer. Qu'est-ce que cela va donner pour les bulbes ?

 L'abélia nain ' Confetti ' a conservé son feuillage cet hiver.

Les floraisons se font encore rares : cyclamens, spirée de Thunberg, primevères et crocus.

Une semaine de pluies incessantes et voilà une partie du jardin inondée ! Les rhododendrons et azalées n'en souffriront pas, mais les bulbes ? C'est moins sûr.

Ma future terrasse en pavés de béton ressemble à une pataugeoire. Tiens, tiens, cela ferait un bassin sympa... A méditer.

Dans le potager, les fêves et le pied d'artichaut apprécient cette eau abondante.

La floraison des roses de Noël se termine, le relais se prépare avec celles des hellébores orientales.

Les bruyères d'hiver colorent le jardin, ainsi que les crocus botaniques ' Gipsy girl ' et ' Cream Beauty '. 

Floraisons encore discrètes du romarin et de la spirée de Thunberg.

Pas d'exception à la règle : les crocus botaniques jaunes sont toujours les premiers à fleurir.

L'unique narcisse ' Tazeta multiflore Avalanche ' est encore en fleurs. 

Qu'en est-il des mini-serres achetées cet automne ? Pour l'instant elles remplissent bien leur mission, à savoir: préserver les délicates succulentes que je ne souhaite plus hiverner dans la maison.

  
Dès que la pluie cessera, je reprendrai le pavage de ma modeste chambre de verdure.

Incroyable ! J'ai découvert, à l'occasion de ma promenade dans le jardin, qu'un pied de narcisses était épanoui. Cette année, le précoce se nomme Tazeta multiflore ' Avalanche '. L'an passé le même pied avait fleuri en mars... Il est vrai que les températures sont très douces.

On l'aperçoit en bordure du potager, qui est envahi par la mâche et le cerfeuil. 

Le cerisier à fleurs a débuté sa floraison en novembre et la poursuivra jusqu'à la fin du mois de mars. Cet arbre à floraison hivernale est le prunus subhirtella Autumnalis.

Ces fleurs rosées accueillent les bourdons solitaires qui butinent en priorité les bruyères d'hiver. Ils ne dédaignent pas non plus les cyclamens, scabieuses et roses de Noël.

Un pied d'hellébore s'est bien installé malgré le sol sableux. Je pense que la décomposition des feuilles des chênes y est pour beaucoup.

Un petit tour à la jardinerie a permis de trouver une couronne en osier blanchi,  malheureusement après les fêtes de Noël, et de petites plantes à feuillage panaché : crassula pellucida ssp marginalis ' Variegata ' et sedum lineare ' Variegatum '. L'escargot en fonte s'est naturellement patiné, désormais il déchire ( pour le revoir en 2012, cliquez ici ) !

Une fois n'est pas coutume, les vents forts qui ont traversé le territoire, ont balayé le jardin. Les nombreuses feuilles, qui jonchaient l'herbe le jour précédant l'alerte-météo, se trouvent à présent naturellement au pied des massifs. Et voilà ! Des heures de ramassage de feuilles me sont épargnées !

Le jour d'avant...

Le jour d'après  :)