Cet arbuste persistant a été joliment présenté par Nathalie (blog un petit jard'Ain) et par Jeanne-Marie (blog Le jardin du Bois-Joli). Ces deux tentatrices ont eu raison de ma réserve quant à l'achat de ce daphné. En effet, quels que soient les jardineries, les pépinières et les sites de vente internet, je trouvais le prix de vente déraisonnable ( plus de 20€ ) alors que la reprise dans le sol sableux n'est pas garantie.  Mais voilà, lors d'une visite chez le pépiniériste local, je suis passée devant quelques pots de bois-joli en fleurs. Quel parfum se dégageait de ces quelques fleurs !

Si je le plante près des camellias japonicas dont les magnifiques fleurs sont dépourvues de parfum, mes nombreuses visites au fond du jardin pour admirer mes camellias seront plus attrayantes.

Le plaisir de fêter son anniversaire fin février, c'est de recevoir de belles fleurs en hiver. Merci mes bien chers. Cette orchidée est très élégante, le cache-pot parfaitement assorti au décor. Elle me plaît beaucoup ! La fleuriste, à son habitude, a peaufiné les détails de présentation avec des roulés en feutre de laine. J'adore !

L'unique châtaignier du jardin dépérit car il est attaqué par le champignon du chancre de l'écorce du châtaignier. Tous les symptômes de la maladie sont présents : l'écorce se fissure, des fructifications oranges apparaissent sur le tronc, le houppier dépérit.

Pas d'autre choix que de tronçonner l'arbre et de le brûler sans attendre car le champignon Cryphonectria parasitica se transmet aux chênes et érables.

Le jardin perd de la diversité végétale, et moi je perds un bon support pour la mangeoire des oiseaux. Faisons contre mauvaise fortune bon coeur, le rosier grimpant New Dawn bénéficiera de plus de soleil !

Ca y est ! Hier j'ai surpris les premiers papillons, chenilles et butineurs. J'ai donc garni pour la dernière fois les mangeoires pour les oiseaux du jardin. Je ne les nourris que lorsque le froid se fait sentir. Désormais je compte sur eux pour me débarrasser des insectes ravageurs du jardin. Les fleurs éclosent, le printemps arrive.

Les mésanges sont mes chouchoutes car ce sont d'efficaces chasseresses. Les couples sont déjà formés et le nichoir est convoité par les mésanges charbonnières et par les mésanges bleues. Je ne sais pas encore quel couple s'installera sous l'arche de la salle de verdure.

Le verdier d'Europe et le pinson du Nord s'intègrent souvent aux groupes de moineaux. Ces trois-là s'entendent bien, mais les mésanges ne les tolèrent pas sur la mangeoire.

Le rouge-gorge ne partage pas son repas non plus avec les autres oiseaux.

Je me rends compte que le jardin reçoit la visite de nombreux oiseaux cette année. Les arbustes persistants et les hauts chênes rendent le jardin attrayant. Bien sûr les graines les attirent en nombre.

La sittelle torchepot écrase la graine de tournesol sur le tronc du chêne.

Les étourneaux sansonnets émettent des sons étonnants, quelquefois mécaniques.

Incroyable ! Un merle poursuivait de ses ardeurs cette jolie grive musicienne qui montrait son mécontentement.

A l'image du couple de pigeons en fonte, d'élégantes tourterelles turques ne s'éloignent pas l'une de l'autre.

C'est le brun roussâtre de son ventre qui distingue la sittelle d'Europe de l'ouest ( caesia) de celle de Scandinavie ( Europeae).

J'ai observé son manège sur la mangeoire. Elle ne sélectionne que les graines de tournesol. Elle les transporte sur le tronc d'un chêne pour les coincer dans une fente de l'écorce, puis les taillade avec son bec et se nourrit de la graine ainsi décortiquée.

La jardinerie a enfin soldé le contenant taille XXL de mes rêves à 70 % de réduction ! ( Moins de 35 € à débourser ) J'ai donc bandé les muscles de mes bras pour réussir à ranger ce pot en résine et béton dans le coffre de la voiture. Destination la chambre de verdure afin de rassembler les plantes éparpillées entre les multiples pots bleus. 

Je m'interroge : dois-je enfin retourner les grands pots que j'utilise en colonne afin de les garnir de plantes ? 

L'hiver est si doux que j'ai juste regroupé les pots bleus asiatiques sous un grand rhododendron afin de les protéger des petites gelées. Je tente de préserver la délicate herbacée 'Fireworks' sous cloche. Pour l'instant, elle conserve des tiges vertes, mais l'hiver n'est pas terminé...

Aucune protection cet hiver pour le gardénia jasminoide qui n'est pourtant pas rustique ! Le voici tout échevelé. Je dois me résoudre à le tailler bientôt.

Le nouveau feuillage de l'hémérocalle naine 'Siloam Shocker' est joliment strié de jaune.

Le tout jeune Michélia 'Fairy blush' semble prendre un bon départ. La terre sableuse lui convient donc ? Cool !

Pluies soutenues, vents forts. La semaine a passé sans que je m'affaire dans le jardin. Aucun dégât grâce aux arbustes persistants dont la hauteur atténue enfin les bourrasques de vent. 

Des floraisons éparses, non notables à l'exception de celle du camélia 'Margaret Davis', charmant mutant. Les hellébores orientaux sont encore malingres, malgré la suppression des graines l'année dernière. Je constate qu'au fil des ans, les hellébores doubles perdent des épaisseurs de jupon (!) Décidément le sol sableux, que j'enrichis de compost (et même d'engrais !) ne semble pas leur convenir... d'ailleurs les hellébores Niger ont tous disparu.

Je suis bien chanceuse de pouvoir admirer deux fleurs différentes sur le même pied de camélia. La fleur mutante est généreuse, de belle taille, d'un rose pâle si doux. Entre les deux fleurs, mon coeur balance. Impossible d'en préférer une à l'autre

La bordure de l'entrée de service est prometteuse. Les feuilles des cyclamens Siver Me ont un feuillage argenté qui s'accorde bien avec les petites pensées blanches. Le bord du passage est à l'ombre, même en été. C'est pourquoi je tente la culture de fougères et de sagine dorée. Et dire que j'ai arraché toutes les fougères mâles qui envahissaient le terrain ! 

La fougère houx (Cyrtomium falcatum) est d'un lumineux vert doré. Son feuillage, dont la grande qualité est d'être persistant, possède une découpe originale . Ce doré avoisine le pourpre moucheté de rose de l'heuchère 'Midnight rose'. J'espère que les violas cornutas blanches auront la bonne idée de se ressemer abondamment, parce que les fleurs blanches à l'ombre sont décidément les bienvenues !

   La sagine subulée dorée devrait se plaire près de la pompe à chaleur réversible qui distille hiver comme été des gouttes d'eau, maintenant le sol humide. 

Les 2 autres fougères que j'ai plantées ont chacune un feuillage différent de la fougère précédente, mais un point commun : elles ne sont pas traçantes. Noyée dans les pieds de violas, la fougère Polystichum setiferum offre les feuilles reconnaissables des fougères, tandis que la fougère caduque 'langue de cerf' (Asplenium scolopendrium) arbore de longues feuilles non découpées.

Un seul pied d'hellébore d'Orient fleurira cette année, celui de la noire simple. Bon mais qu'a-t-elle de noir ?