Certains jardiniers sont doués dans la culture des orchidées. Ce n'est pas mon cas. Et pourtant les orchidées qui m'ont été offertes sont encore en vie, mais elles n'ont jamais refleuri. Je regrette l'absence des fleurs joliment colorées. Pourquoi n'ai-je pas pensé avant aujourd'hui d'adjoindre à ces tropicales une tige de fleurs artificielles ? Il en existe pourtant de qualité imitant presqu'à la perfection la nature. J'ai osé l'association du rouge velouté et du mauve lilacé, en souvenir d'un bouquet d'anniversaire.

En cette saison, je préfère contempler le jardin depuis l'intérieur de la maison. Le sedum de Siebold revêt sa superbe couleur automnale. Afin de préserver encore un peu ses feuilles, je l'ai déménagé jusqu'à la grande terrasse couverte. Là les courges se conservent plus longuement que dans la cuisine.

Enfin ! Ma pêche sur le web a été fructueuse. Toute décoration de style côtier présente un bouquet de corail déposé avec élégance sur des magazines ( les Australiens sont très forts pour ça ). 

J'attendais patiemment de trouver un élément en céramique, travaillé avec plus de finesse que les éléments en polyrésine, et surtout plus facile à dépoussiérer (!)

Saviez-vous que la couleur qui se marie le mieux au turquoise est l'orange ? Preuve en est cette étoile de mer thaïlandaise en verre soufflé qui côtoie un poisson en céramique turquoise.

Par paresse, je n'ai pas pincé les pousses du chrysanthème blanc. Le résultat ne m'a pas surpris : les tiges fleuries se sont affalées sur le sol du potager. La paresse récompense rarement les jardiniers. Afin de profiter des jolies marguerites d'automne, j'ai confectionné un bouquet.

C'est l'occasion de vous montrer une décoration haute en couleurs, inhabituelle dans mes habitudes d'achats. Mais cette pieuvre est spéciale, elle s'inspire des mosaïques de verre catalanes ( trencadis ) que l'on peut voir dans le parc Guell de Barcelonne. 

Autant je me réjouirais de découvrir un hérisson se promener de nuit dans le jardin, autant en découvrir un de jour est inquiétant.

C'est un jeune que j'ai croisé cet après-midi dans le jardin. En observant les photos, en les grossissant à l'écran, j'ai vu qu'un asticot de mouche se promenait sur son museau et au-dessus de son oeil. Mince ! Avec ma vue qui baisse, sans mes lunettes, je n'avais pas aperçu cet asticot avant que le jeune hérisson se cache sans attendre son reste. Je crains qu'il soit condamné à être dévoré vivant par les larves. 

Vais-je le croiser à nouveau ? Il aura alors droit à un toilettage à la pince à épiler.

Ce n'est qu'une ébauche de massif car son achèvement est conditionné à la construction d'un mur et d'une petite terrasse. Ce qui n'est pas prévu dans l'immédiat. J'ai planté un jeune magnolia 'Genie', dont j'avais envie depuis longtemps. Ainsi lorsque nous entamerons les travaux maçonnés, il aura atteint une taille honorable.

Nouveau massif orienté plein nord, l'entrée de service est désormais présentable. Débarrassé du chiendent en profondeur, nettoyé des gravats de construction qui ont attéri dans le nouveau trottoir, le sol accueille de nouvelles plantations.

En bordure de trottoir, des plantes qui ne seront pas gênées par l'ombre portée de la maison : heuchères, hellébores, cyclamens, fuchsias vivaces, alchémilles, lysimaque dorée... et trois arbustes : skimmia à fleurs couleur vert chartreux évoluant crème ' Finchy ' (1 mètre de diamètre à maturité), une spirée betulifolia 'Tor' à fleurs blanches et un gardénia rustique à fleurs doubles ' Crown Jewel ' (1 mètre de diamètre à l'âge adulte).

Au centre du massif généreusement ensoleillé dès le printemps, des iris barbus, des agapanthes, des hémérocalles.

Au ras de la route, des arbustes fleuris à feuillage caduque et des rosiers afin de conserver un peu d'intimité. J'ai principalement replanté des arbustes déjà présents dans le jardin mais peinant à se développer dans l'emplacement que je leur avais alloué (images issues du net marchand).

Parfumées, les fleurs simples du camélia d'automne 'Plantation Pink' colorent de leur rose doux la chambre de verdure. Bien qu'annoncé d'une taille adulte de 2 mètres, le pépiniériste local m'a montré ce camélia taillé en port colonnaire et dépassant 3 mètres de hauteur, m'affirmant qu'il attendrait 5 mètres de haut à condition de ne pas négliger les arrosages. Cette hauteur serait idéale pour dissimuler le vilain mur mitoyen. Dans les forêts du Japon, il atteint 10 mètres de haut pour 5 mètres de large !

Le nandina domestica 'Obsessed' s'est bien développé dans son grand pot. Il sera transplanté dans le sol près du nouveau camélia. Ainsi 'Plantation Pink' sera avantageusement encadré par l'hydrangea macrophylla 'Mme Emile Mouillère', un hortensia blanc rosissant à cette saison, et par le bambou sacré 'Obsessed', afin de végétaliser la base du mur.