Pas de vitrage aux fenêtres des maisons à l'exception de la maison des maîtres. Des barreaux de bois au rez-de-chaussée empêchent la volaille d'entrer dans la maison. Je n'en reviens pas. Les maisons sont traversées par des courants d'air glaciaux : impossible de se projeter dans ce joli décor tant je suis frigorifiée.

La maison du meunier est pourtant coquette, c'est celle qui m'a le plus charmée. Un petit jardin de simples jouxte la maison. Un potager profite des limons de la rivière et le moulin anime le décor.

Poursuivons la visite de la maison des maîtres, qui est la seule maison de quartier à arborer des vitrages sur les fenêtres. En découvrant la simplicité d'une maison bourgeoise, que nous réserveront les maisons des simples habitants du quartier ? Réponse en image demain.

Attenant à la maison, on peut voir un petit potager charmant.

Créé dans le parc naturel régional des Landes de Gascogne, l'écomusée de Marquèze figure un quartier ( airial ) figé à la fin du 19ème siècle, période de transition entre lande et forêt. Le quartier est implanté en surplomb de la rivière " l'escamat ", sur une zone mieux drainée.

On accède sur le site en montant dans des voitures de train de 1903 ( classées Monument Historique ), provenant de la ligne Montpellier-Palavas.

Ces brebis landaises étaient élevées pour leur crottin qui, en enrichissant le sable, permettait de cultiver le seigle. Ni leur laine, ni leur lait, ni leur chair de médiocre qualité ne motivaient leur élevage.

  Dans l'étable, protégée de la sorcellerie par une croix de Saint-Jean, deux boeufs appartenant au maître se reposent.

Les maisons ont été remontées sur place, elles proviennent des environs. Les murs sont en torchis ( paille de seigle ) blanchis à la chaux.

La maison des brassiers est dirigée vers celle des propriétaires. Le brassier, de modeste condition, ne possède que la force de ses bras pour effectuer les gros travaux de métairie.

  La maison de Marquèze est celle des maîtres. Son porche de terrasse est signe de richesse.

Ce premier week-end de beau temps a attiré de nombreux promeneurs autour du Bassin d'Arcachon. Certains n'ont pas hésité à prendre leur premier bain de soleil, à condition de rester abrité du vent frais. D'autres, moins courageux, ont privilégié le bain de pieds. Enfin les plus frileux, dont je fais partie, se sont contentés d'une longue marche dans le sable.

Pâques au jardin, c'est du jaune poussin dans le massif d'accueil. Coco et Poulette se pavanent au milieu des narcisses botaniques ' Pipit ' et des tulipes précoces ' Sweet heart '. Le phormium ' Jester ' est lumineux.

 Pas de jaune au jardin ? Imaginez le massif avec des narcisses blanches et des tulipes bien sages blanches ou roses... Je trouve heureux le choix de ces jaunes printaniers.

    Notre chatte a pris du poids pendant ce long hiver. La pluie et le froid ne l'ont pas encouragé à passer ces journées dehors. Et ça se voit Cachou !

Association de couleurs plus classiques: blanc, roses, violets, pourpres.

   Note originale : oser introduire des heuchères orangées au milieu de ces tons froids. J'ignorais que les tulipes à feuilles bordées de blanc existaient.

Le pivert que j'avais libéré la semaine dernière de l'enchevêtrement des lianes est revenu dans les chênes du jardin. Il me semble que sa patte, blessée par une épine de rosier, est partiellement invalide car l'oiseau ne grimpe plus sur le tronc. Heureusement la nourriture principale du pivert est composée de fourmis. Les fourmilières ne manquent pas dans mon sol sableux. 

Ce camélia du Japon a pour particularité de présenter de grosses fleurs semi-doubles, aux pétales chiffonnés et indisciplinés qui envahissent le coeur d'étamines jaunes. Les fleurs fânées se détachent naturellement, ce qui sera une qualité notable quand il aura atteint sa taille adulte de 3-4 mètres.

Ce printemps, les services horticoles de Biscarrosse ont fait fort... très fort. Bravo !

Association d'oranges et de blanc, quelle élégance ! Le petit sedum qui dégouline des cavités percées dans les bambous est le sedum lydium, que je viens d'acquérir.

Variante dans un autre massif : un sedum doré éclaire les oranges plus foncés des tulipes et des renoncules.

Massif à couleurs saturées, c'est joyeux. Association de jaunes et blanc, déjà vue mais toujours de bon ton. C'est lumineux, indispensable après la grisaille hivernale.

Touche heureuse : le bleu glauque des cerinthes parmi les jaunes. Mais impossible de faire fleurir en même temps cerinthes, primevères et narcisses dans mon jardin. Vraiment trop forts les jardiniers Biscarrossais (!)