Dès que le soleil apparaît, je m'installe confortablement sur la terrasse de la chambre de verdure. Me voilà entourée de fragiles fleurs rosées et blanches. A mes pieds un tapis bleu. En levant la tête, dans les branches dénudées des chênes, je cherche à découvrir quel oiseau chante si joliment. La réponse apparaît en survolant les images. 

Hier matin, j'ai eu envie d'un bouquet de tulipes. Direction le fleuriste. Croyez-le ou pas, en cette saison aucune tulipe n'était proposée à la vente. J'ai donc composé un bouquet improvisé à dominante orange : gerberas, baies de millepertuis, roses blanches et asparagus. Le soleil est entré dans la maison !

Les fêves sont en fleurs mais les plants sont plus bas que l'an passé. Rhubarbe et artichauts sortent de terre. Dans la bordure potagère, quelques iris bulbeux blancs 'White Van Vliet' fleurissent déjà.

Patchwork d'images printanières.

Survol des images pour identification.

La coupe d'un chêne, dont on devine la base sur la droite de la photo, permet au soleil de baigner le massif mauresque (baptisé ainsi car la colonne soudée par mon Chéri dégage un exotisme nord-africain) du matin au soir. C'est tout bénéfice pour les grands iris et les rosiers du massif.  Les graminées cuivrées sont des carex testacea.                                                                           Avec un mois de retard en comparaison avec l'an passé, les mimosas en fleurs ornent les jardins du voisinage.

Bientôt le magnolia liliiflora nigra se laissera admirer.

A deux reprises, ce magnolia a été écrasé par la chute de lourdes branches de chêne lors de l'élagage des arbres. Depuis sa silhouette est déséquilibrée, mais bon an mal an il s'étoffe.             Dans les jardins landais fleurissent en ce moment nombre de magnolias majestueux. Cet arbuste semble s'accomoder du sol sableux; voilà pourquoi j'ai planté 3 magnolias différents dans le jardin.

Dans la partie sud du jardin, le désordre végétal fait face à la rigueur des plantations qui bordent le trottoir. J'ai beau aimer les massifs foisonnants, je préfère que ces derniers soient plus sages près de la maison. Cependant en limite de propriété, j'ai opté pour un écran végétal profond de 3 à 5 mètres afin d'isoler la maison du voisinage.

  Que ce camélia espagnol est élégant ! Il éclaire la partie la plus sombre du jardin lorsqu'il est en fleurs. Il est associé au rhododendron pontique panaché dont l'intérêt est principalement le feuillage, car la fleur mauve est de petite taille.                                                                                                                                                                                                                                                                      Le paillis de feuilles de chênes est essentiel pour nourrir les arbustes de bruyère. Dès les beaux jours, je recouvre ces feuilles avec les tontes d'herbe. Le compostage se fait en continu.

Ce matin lors de ma promenade photographique dans le jardin, j'ai entendu le bruit soutenu de battements d'ailes. Comme l'intensité du bruit ne faiblissait pas, j'ai pensé que notre chatte Cachou avait attrapé un merle et jouait avec lui. Pour abréger cet épisode cruel, j'ai recherché la chasseresse. Surprise !

Près du sol, un pivert avait coincé sa patte entre les lianes d'une clématite et d'un rosier. J'ai pris juste 2 photos rapidement et j'ai délicatement libéré l'oiseau apeuré. Il s'est envolé en lançant un ricanement sonore. Tout finit bien  :)

Voilà un moment que je cherchais, sans succès, à photographier ce bel oiseau qui visite régulièrement nos chênes. Je ne pensais pas l'approcher un jour d'aussi près.

    Cet élégant arbuste est un cadeau de mon père. A l'origine, il possédait 3 tiges. A la plantation, il en a sacrifié 2 pour assurer sa survie car il est planté dans un sol pauvre (sableux). Il repart modestement de la base. Ses fleurs ne semblent pas parfumées alors que sa description fait état du contraire. C'est une obtention américaine ( Arnold Arboretum ).