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C'est un grimpant qui a soif, j'ai mis du temps à m'en apercevoir. Cette année la floraison est superbe, bien lourde et généreusement parfumée. Il grimpe sur l'arche sud du potager, en compagnie du désormais classique Pierre de Ronsard.
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Il n'y a pas que les fleurs pour enflammer les massifs. Je mise sur des feuillages colorés, magnifiés par le soleil couchant : heuchères rouges, bergénias vert bronze, acores dorés ' Ogon '.
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Dans la zone sous-bois, désormais ombragée par le feuillage des chênes et du châtaignier, le spectacle est assuré par les couleurs éclatantes des azalées japonaises. Des tapis d'anémones blanda et de scilles d'Espagne, dont les couleurs ne sont pas assorties à ce rouge et ce rose vif, se sont semés spontanément.
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J'avais rencontré la chenille l'an passé ( voir article ici ), voici donc l'imago. C'est une espèce très commune, partout en France. Sa chenille se nourrit dans mon jardin des feuilles de patience sauvage, de ronce, d'euphorbe petit-cyprès, de bruyère commune, de plantain lancéolé, de centaurée
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Du fantasme à la réalité... ( images prises sur le net )
La chambre de verdure est sur le point d'être terminée, c'est pourquoi j'entreprends un nouvel aménagement certes modeste, mais il y a toujours un début à tout. Allez j'attaque le côté Est du jardin, soit l'entrée principale. Ah ! la face Est... un territoire jusqu'alors vierge de toutes plantations, mis à part un tapis de chiendent et de plantain...
Nettoyage du sol (satané chiendent !) et les premières plantations parce que je suis impatiente d'introduire de nouveaux rosiers. Bien sûr le projet final est en tête, mais il me faudra être patiente, pendant quelques années, pour le finaliser parce qu'il est conditionné par de nouvelles constructions (les engins de chantiers sont destructeurs, autant rester prudente).
Pour l'instant, j'ai mis en terre 3 rosiers ' Blue Eden ' de Carruth, ' Michelangelo ' et ' Louis Blériot ' de Meilland, un hibiscus syriacus ' Ultramarine ', 2 menthes australiennes panachées, des nepetas, une alchémille, un phormium ' Jester ' et des bidens pour fleurir les beaux jours. Le futur massif sera très ensoleillé, les floraisons auront des coloris soutenus.
Le long du mur courra une bordure d'iris des jardins, le premier est en place : c'est un mauve foncé ' noir velouté '. En août, quand je diviserai mes iris, je lui adjoindrai des iris bicolores ' Nibelungen '.
PS: je ne vous ai pas épargné les poches plastiques remplies de mauvaises herbes avant le départ à la déchetterie. La vraie vie, quoi...
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Ce grand papillon de nuit ( un mâle aux grandes antennes pectinées ), une phalène de 45 mm d'envergure, ne passe pas inaperçu tandis que sa chenille géomètre (ou arpenteuse) se camoufle à la perfection en simulant un petit rameau. Elle se nourrit des feuilles de chêne, de noisetier et de myrtillier dans le jardin.
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Le sous-bois est animé par la floraison des azalées. Les binômes sont constants dans la concomitance de leurs floraisons, ainsi la rouge à fleurs simples ' Marlène Vuyk ' et la rose à fleurs doubles ' Rosa King '. Le voisinage des feuillages de l'érable japonais atropurpureum et de l'hortensia est un faire-valoir pour ces floraisons hautement colorées.
Le terreau de feuilles de chêne, que j'enrichis par un paillis de tontes herbeuses en été, leur réussit. Toutefois les arrosages estivaux sont indispensables pour les conserver.
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Première fois que je la vois dans le jardin, et je la trouve superbe ! Et le papillon est divin, j'espère le rencontrer cet été.
50 mm de long, elle nepasse pas inaperçue. Noire, avec des touffes de poils brun clair, elle possède des pâtes et une tête rougeâtres. Dans le jardin, ses plantes hôtes sont la ronce frutescente ( rubus fruticosus ), le plantain lancéolé ( et oui, il y en a...)
Ce papillon apprécie la chaleur, les expositions sud et les pelouses sèches.
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L'effet escompté commence à se voir. Je désire un jardin très fourni en plantation, où la végétation s'entremêle au point de cacher le sol et la vue sur les maisons voisines. Un écrin pour la maison, un hâvre d'intimité. La contrepartie, ce sont les moustiques qui adorent mon jardin... cela attire un ballet incessant de petits oiseaux dans la zone sous-bois qui est devenue un bon territoire de chasse. Cette densité de plantations plaît aussi beaucoup aux baveux, mais les hérissons sont actifs la nuit, pour preuve le nombre de leurs excréments découverts au petit matin.
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A nouveau des hostas accompagnés d'ancolies poussent dans d'élégants pots en zinc. Le zinc est la garantie anti-baveux, mais certains escargots sont plus coriaces que d'autres et j'en retrouve quelquefois dans le pot. Donc je prends mes précautions et dispose quelques granulés anti-limaces, au cas où...
Cette année j'essaie de donner un peu de hauteur en disposant une colonne en fer au centre du pot. Bien sûr, c'est un peu contraignant car il faut aider les jeunes feuilles tendres de l'hosta à se libérer de ce carcan.
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