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Déjà une semaine de pluie... Les rhododendrons et azalées en redemandent. C'est le seul bon côté à retenir de toute cette humidité.
Même Bacchus, divinité protectrice du jardin, est impuissant à faire cesser les ondées.
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Je manque de place mais je n'ai pas résisté à acquérir 2 couples d'oiseaux stylisés, l'un en porcelaine, l'autre en dolomite.
Voyez-vous les magnifiques nuances irisées de l'ormeau néo-zélandais ( Paua ) ? Gros plans d'abord sous éclairage artificiel, puis en lumière naturelle.
Un petit Bouddha en pierre volcanique de Bali décore discrètement une lanterne.
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Pourquoi ma viorne plissée Mariesii ne revêt pas un feuillage automnal rouge, comme je peux le voir sur d'autres blogs de jardin ? Ici dans les Landes côtières, elle reste rouille brun. Ce n'est pas déplaisant, mais cela reste moins spectaculaire.
En revanche, le feuillage du rosier rugosa rubra est d'un beau jaune poussin, comme il se doit.
Ce massif est encore jeune. Il en est à la phase que j'appelle " automutilation ", c'est-à-dire que depuis 2 ans les plantes souffrent du sevrage aux engrais. Elles sacrifient des branches entières pour survivre dans ce sol pauvre. Encore 2 ou 3 ans d'attente pour les voir refaire des tiges.
Cornus florida rouge, houx panaché Golden King, viorne boule de neige, osmanthe heterophyllus Tricolor, choisya ternata Aztec Pearl
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Ces arbustes offrent non seulement de gros fruits juteux en été, mais aussi un feuillage d'un rouge vif dès l'automne. Le sol doit être acide. Les myrtilliers sont cultivés dans Les Landes, alors pourquoi pas dans mon jardin ?
Floraison en mai, formation des fruits en juin, grapillage des myrtilles tout l'été.
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Ces 2 arbustes à réserver aux régions à hiver clément arborent, avant la chute des feuilles, une couleur dorée qui illumine les massifs : la légumineuse Lespedeza Thunbergii, qui stocke l'azote dans ses racines et en fait bénéficier le magnolia voisin, et le Lagerstromia Thunbergii ( lilas des Indes ) qui accepte un sol pauvre sableux.
Le feuillage pourpre du physocarpus Lady in red n'est pas de reste. Ces 2 couleurs d'automne, dorée et pourpre, se magnifient l'une et l'autre.
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Voici un chrysanthème dont je ne me lasse pas. D'abord jaune paille, son coloris évolue vers le crème à maturité. Il ne dépareille pas avec la parure automnale de ses voisins hostas et platycodons.
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Acheté il y a quelques années pour composer une potée fleurie, ce chrysanthème spatulé jaune survit encore dans le jardin alors que je ne lui prodigue aucun soin. Je crois que je l'ai choisi pour ses étranges pétales ligulés.
Pour la première fois, un semis spontané de ce chrysanthème a fleuri, mais la couleur diffère. Elle est plus agréable et se marie à merveille au feuillage pourpre du Loropetalum chinensis Fire Dance.
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Temps pourri, entrez donc. La météo invite à se réchauffer à l'intérieur après la séance de jardinage. Petits morceaux choisis sans mise en scène.
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quand arrive le moment de ramasser les glands tombés à terre, quelle corvée ! Ne pas le faire est pire : les glands germent et c'est un fastidieux arrachage à la saison où les moustiques sont en chasse.
Les premières fois, je déversais les poubelles remplies de glands à la déchetterie. Puis j'ai entendu que certains achetaient des grains de maïs pour alimenter leur poële à bois et là, cela a fait tilt. Les glands séchés n'éclatent pas dans l'insert et cela chauffe bien. Après tout, c'est de la biomasse.
Ma corvée s'est ainsi retrouvée réduite, c'est écolo et j'ai bonne conscience.
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En avril j'ai planté 2 petits gardénias dans un grand pot. Placés à l'ombre de la terrasse, ils n'ont pas souffert cet été.
Les hostas entre-temps sont sortis de terre et ont également participé à ombrer les gardénias. De plus les hostas, en grands assoiffés qu'ils sont, évitent la stagnation de l'eau d'arrosage et donc le pourrissement des racines des gardénias.
Les premières grandes feuilles font leur apparition, et une nouvelle floraison se prépare.
Alors passera l'hiver sur la terrasse ou non ?
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